Le Salon de Montrouge est devenu un événement incontournable dans la vie de l’art contemporain en France. Pour sa 62e édition, 2 500 artistes ont postulé, 53 ont été sélectionnés, dont plusieurs ayant déjà résidé à Moly-Sabata. 3 680 personnes ont assisté au vernissage le 26 avril 2017. Nous sommes très heureux d’être pour la première fois partenaire de cette manifestation. Notre jury composé de Marie de Brugerolle, Eva Nielsen, Sarah Ihler-Meyer et Pierre David a remis le prix Résidence Moly-Sabata / Salon de Montrouge à Romain Gandolphe. L’artiste bénéficie de deux mois de résidence à Moly-Sabata et de 2 000€. En cette année de célébration des 90 ans de notre programme, son travail sur la mémoire des œuvres et des lieux a particulièrement séduit le jury. Le partenariat avec les centres d’art de la Région Auvergne-Rhône-Alpes restant la mission première de Moly-Sabata, nous souhaitons aussi nouer des collaborations avec d’autres structures en France et en Europe. L’ouverture au monde est l’avenir des lieux d’art.
Justin Fitzpatrick
L’artiste dirige un Stage de peinture les 13 et 14 mai 2017. Il reste encore des places pour Peindre avec Justin Fitzpatrick, Peindre avec Amélie Bertrand les 10 et 11 juin et Peindre avec Mireille Blanc les 8 et 9 juillet 2017. Inscriptions au 04 74 84 28 47.
Neuf kilomètres
Moly-Sabata développe une action d’éducation artistique à l’attention des classes élémentaires du Pays Roussillonnais, en s’appuyant sur l’œuvre d’Anne Dangar et sa récente rétrospective au Musée de Valence. Cette action s’engage sur la formation, la réalisation, la médiation et la diffusion, dans le cadre du Plan local d’éducation aux arts et à la culture du Pays Roussillonnais. En 2017, il concerne trois classes des écoles de Sablons, Bougé-Chambalud et Le-Péage-de-Roussillon. Dans la tradition des collaborations développées à Moly-Sabata associant peinture et poterie, la peintre Julie Digard et le potier Jean-Jacques Dubernard ont conçu une œuvre, tout en partageant leur technique et leur sensibilité en milieu scolaire. La peintre est par ailleurs accueillie en résidence à Moly-Sabata durant deux mois pour développer son propre travail. Et pour l’histoire, Anne Dangar parcourait à l’époque neuf kilomètres pour rejoindre La poterie des chals depuis Moly-Sabata, une marche nécessaire pour relier Sablons et Roussillon, la peinture et la poterie.
Georgia René-Worms
L’artiste est accueillie en mai 2017 en partenariat avec Code South Way. La restitution de sa résidence d’écriture sera publiée dans le numéro 4 du magazine, à paraître au second semestre 2017.
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le vendredi 5 mai 2017 à 16h à Moly-Sabata à Sablons
☆ après-midi Neuf kilomètres avec Julie Digard et Jean-Jacques Dubernard
Moly-Sabata vous invite à découvrir l’œuvre de la peintre en collaboration avec le potier, ainsi que les travaux réalisés par les enfants avec la complicité des deux intervenants. Cette présentation est ensuite visible jusqu’au 14 mai les samedi et dimanche de 14h à 18h à Moly-Sabata.
le vendredi 5 mai 2017 à 18h30 à La galerie du Théâtre de Privas
☆ vernissage de l’exposition personnelle d’Aline Morvan
L’artiste a été accueillie en février et mars 2017 en partenariat avec La galerie du théâtre de Privas. Son exposition y est présentée jusqu’au 17 juin 2017 à Privas
les samedi 13 et dimanche 14 mai 2017 de 10h à 18h sur inscription à Moly-Sabata
☆ Peindre avec Justin Fitzpatrick
« Pour le week-end, je me concentrerai sur la composition d’une image le premier jour, en prenant comme point de départ le choix d’un animal ou d’une lettre alphabétique. Cela donnera une structure pour le développement d’une composition monochrome. Au deuxième jour, cette composition sera mise en couleur. Les étudiants seront invités à apporter comme référence de couleur une peinture qu’ils pourront utiliser pour aider avec leur propre coloration. » L’artiste
le jeudi 18 mai 2017 sur invitation à Paris
☆ conférence de presse de l’exposition En crue
Le projet de l’exposition En crue sera présenté à la presse nationale en présence d’Alain Huriez, président de la Fondation Albert Gleizes, Pierre David, directeur de Moly-Sabata et Joël Riff, co-commissaire de l’exposition. Pour y participer, contacter l’attachée de presse Lorraine Hussenot au 06 74 53 74 17.
le vendredi 19 mai 2017 à 19h au Musée des beaux-arts à Lyon
☆ conférence Albert Gleizes, Moly Sabata et Lyon par Patrice Béghain
Une relation particulière unit Albert Gleizes, peintre cubiste représenté dans les collections du musée par le Portrait de l’éditeur Eugène Figuière, à la ville de Lyon. La création par le peintre et son épouse, en 1927, d’une « colonie d’artistes », à Sablons, au lieu-dit Moly Sabata, sur la rive iséroise du Rhône, suscite rapidement l’intérêt des Lyonnais. Des liens se tissent notamment avec Marcel Michaud, qui accueille dans sa galerie les productions de la potière Anne Dangar et de la tisserande Lucie Deveyle, et le critique René Deroudille, qui organisent, en 1947, une grande rétrospective Gleizes à la chapelle du Lycée Ampère.
jusqu’au 18 juin 2017 au Cab – Centre d’art bastille à Grenoble
☆ exposition personnelle Effet de seuil de Chloé Jarry
L’artiste a été accueillie de janvier à mars 2017 en partenariat avec le Cab – Centre d’art bastille.
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« Avec son jardin de charme et ses cinq ateliers-logements tout confort avec vue sur le Rhône – le lieu a été totalement reconstruit en 1984 après un incendie –, Moly Sabata offre des conditions de travail idéales, loin des rumeurs de la ville et de la plateforme chimique de Roussillon, si proches. Propriété de la Fondation Albert Gleizes, la résidence perpétue l’esprit de ses fondateurs, deux peintres mécènes qui prônaient le retour à la nature et à l’artisanat. (…) Patrick Curtaud, vice-président chargé de la culture et du patrimoine, a ainsi rappelé dernièrement son attachement et son soutien au lieu lors d’une visite. »
Véronique Granger dans Isère mag le 4 avril 2017
« Parmi les autres prix remis le soir du vernissage, on retiendra la performance incroyable de Romain Gandolphe qui sera accueilli en résidence à Moly-Sabata. Quelques heures avant le montage des œuvres, l’artiste s’est filmé en pleine visite du salon. Celui-ci est complètement vide, mais la visite guidée, conduite par cet homme qui n’a rien devant lui, s’adapte rigoureusement au salon que nous visitons. L’homme nous parle, nous apprend des choses au sujet d’une oeuvre que nous voyons, que lui ne voit pas. Impressionnant. »
Jéremy Billault dans Exponaute le 3 mai 2017