L’artiste est accueilli cet automne 2018 en partenariat avec le Salon de Montrouge. Il remporte le prix Résidence Moly-Sabata / Salon de Montrouge et bénéficie à ce titre de deux mois de résidence et d’une bourse de production de 2000€.
Le partenariat avec le Salon de Montrouge fut initié à l’occasion des 90 ans du programme de Moly-Sabata, et après avoir primé Romain Gandolphe en 2017, il est reconduit en 2018. Le jury cette année est composé de Maude Maris, artiste, Sabrina Silamo, critique et rédactrice en chef de la Revue de la Céramique et du Verre, Alice Motard, commissaire en chef du CAPC Musée d’art contemporain de Bordeaux et Pierre David, artiste et directeur de Moly-Sabata.
« Tout est dorénavant végétal dans un monde stable où aucune proposition ne semble incongrue. Il n’y a rien de magique dans cette transformation. Avec persévérance, et une grande acuité, Baptiste Rabichon recherche d’autres éléments pour parler du réel. Dans une photographie sans direction, on se perd dans une jungle où l’homme ne se distingue plus de la nature. La recherche de l’harmonie, idée que l’on fuyait il y a quelques temps, préside à la réalisation de l’individu en tant qu’être complet. Les exigences de la raison n’interviennent que dans le processus de fabrication. En bon jardinier, c’est-à-dire en bon artisan, Baptiste Rabichon s’acharne sur les meilleurs procédés. Argentique et digital, tout se mêle dans un unique souci, l’exigence de donner à cette époque une nouvelle sensibilité, une prescription animiste, des formes vivantes de la matière. La beauté, autre idée longtemps rejetée, apparaît ici sous la forme d’une union amoureuse, la réconciliation entre les êtres, les objets et les végétaux. »
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François Cheval, extrait du texte There Should Have Been Roses
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portrait de l’artiste par Frabrice Laroche