L’artiste est accueillie de juillet à août 2018 sur une invitation de Moly-Sabata. Elle prend part à l’exposition collective « Glaise rousse » du 15 septembre au 28 octobre 2018 avec un vernissage le samedi 15 septembre 2018 à 19h à Moly-Sabata.
« Dans un entretien Carlotta Bailly-Borg évoque la dimension « impolie » des œuvres de Sigmar Polke, Francis Picabia, Jim Shaw et Walter Swennen (autant d’artistes qui comptent pour elle). L’impolitesse voilà bien ce qui caractérise les propres peintures de Bailly-Borg. L’artiste n’est polie ni avec les sujets, ni avec les matières, ni avec la peinture. Elle prend ses aises avec les catégories, les procédures et les styles. Elle aime faire se caramboler les époques et les techniques au sein d’un même tableau. Collages, assemblages et greffes ne sont jamais ici au service d’une quelconque joliesse formelle, car ce qui prime c’est l’intensité de l’image, c’est-à-dire finalement la mise sur orbite de son impureté fondamentale. Bailly-Borg n’a que faire des débats éculés sur la figuration et l’abstraction : à la différence d’un Gerhard Richter qui opère cette distinction dans son œuvre, ses peintures font cohabiter ces deux régimes picturaux, sans aucune honte, sans la moindre ombre de culpabilité. Hétérogénéité, contamination et prolifération sont au cœur de cette pratique déliée de toute idéologie formaliste, bien que passionnément arrimée aux formes. Généreuses et ouvertes sur tous les possibles, les peintures de Carlotta Bailly-Borg ne sont pas à une impolitesse près. »
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Bernard Marcadé, texte pour l’exposition « L’œil charnois » à la Galerie Alain Coulange, Paris, 2016
↗ En savoir plus sur l’exposition « Glaise rousse »
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portrait de l’artiste
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